lundi 27 août 2012

Et si nous étions seuls dans l'univers ?


Un jour m'est venue cette pensée étrange: "Et si nous étions seuls dans l'univers?" Confusément, même les plus sceptiques d'entre nous caressent l'idée qu'il peut exister des peuples extraterrestres, et que si nous échouons, nous, humanité terrestre, ailleurs, peut-être très loin, d'autres êtres intelligents réussiront. Et cela est rassurant... Mais si nous étions seuls? Vraiment seuls? S'il n'y avait rien d'autre de vivant et d'intelligent dans l'infini de l'espace? Si toutes les planètes étaient comme celles que l'on peut  observer dans le système solaire... trop froides ou trop chaudes, constituées de magmas gazeux ou d'agglomérats rocheux? Si l'expérience terrestre n'était qu'une suite de hasards et de coïncidences tellement extraordinaires qu'elle n'aurait jamais eu lieu ailleur? Si ce n'était qu'un miracle unique et non reproductible? Cela voudrait dire que si nous échouons, si nous détruisons notre planète (et nous en avons depuis peu la possibilité par le nucléaire, la pollution, etc.), il ne subsistera plus rien. Après nous, peut-être que "the game is over" sans aucune possibilité de rejouer la partie. Peut-être sommes-nous l'ultime chance. Alors notre faute serait énorme. La non-existence des extraterrestres est une idée bien plus dérangeante que celle de leur existence... Quel vertige. Et en même temps quelle responsabilité. C'est peut-être cela le message le plus subversif et le plus ancien: "Nous somme peut-être seuls dans l'univers, et si nous échouons. il n'existera plus rien nulle part."
Edmond Wells (Bernard Weber)
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Tome V.

Ouf! J'en ai trouvé.
Elle

Lui

Eux


mercredi 8 août 2012

Montée au lac de Taney

Pour vous y rendre :
Si vous n''avez pas un 4x4 laisser votre véhicule sur le parking au dessus du hameau du Flon ensuite deux options s'offrent à vous. La première, si vous n'avez pas une bonne paire de chaussures, le taxi (10.- frs par pers.) sensations garanties. La seconde, à pieds soit par une route à moitié goudronnées, soit par le sentier des Chevriers, entre 1h et 1h20 de montée. 
n.b. la route est presque aussi raide que le sentier des Chevriers.



dimanche 5 août 2012

Derborence

 Derborence, un beau pâturage vert, peuplé pendant l’été de troupeaux et de bergers. Mais cette nuit-là, le 22 juin, un pan du massif des Diablerets s’est effondré sur les hommes et les bêtes, transformant le site en un paysage de désolation.


Lorsque Antoine, le seul rescapé, réapparaît sept semaines plus tard, les habitants du  village le prennent pour une âme égarée: poussé par le diable, vient-il rechercher des vivants? Retournera-t-il auprès des morts ou se laissera-t-il convaincre par sa jeune épouse de revenir à la vie?
Derborence, œuvre de maturité et roman le plus populaire de C. F. Ramuz, écrit en 1934. Histoire merveilleuse des relations entre l’homme et la montagne.


« Car enfin qu’est-ce qu’un homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout […]. » Blaise Pascal, Pensées